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dimanche 19 octobre 2014
Ispahan - Yazd
Sortir de la ville, toujours aussi contraignant, on était stoppés dans la circulation lorsque Neil s'est fait "tamponné" par un taxi mais heureusement pas de bobo et l'axe de roue de sa remorque est réparé (j'ai entendu un iranien dire que sa remorque n'était pas légal mais par contre rouler avec le tél, nous couper juste devant, prendre les routes à contre sens passer au feux rouge et j'en passe, ça s'est autorisé, cette satané circulation le seul gros point noir en iran). On retrouve la campagne, cela est plus agréable malgré dans un petit village il y a des gamins qui nous lancent des pierres (heureusement qu'ils visent mal), un peu plus loin encore des chiens mais en gueulant plus fort qu'eux ils nous fichent la paix (du moment qu'ils ne mordent pas parce que le vaccin ne fait pas partie de ma panoplie - ). On s'arrête le soir auprès d'une maison inhabitée et dormons à la belle étoile sur une terrasse en béton. Le lendemain on roule un peu "off road" le paysage est désertique et au milieu de nulle part un homme est là avec une glacière et nous propose un pepsi frais (trop bon). Arrêt le soir avec le silence comme compagnon et dormi à la belle étoile.
Après avoir mal dormi, car dans la nuit le vent s'est levé, le pliage des affaires fut difficile et encore plus difficile de reprendre la route, beaucoup de mal à avancer. Après seulement 6 kms (en + d'une heure !!!) une voiture s'arrête et la personne nous propose de stopper 5 kms plus loin, il y a des cabanes de chantier où travaillent des amis à lui. Arrivés sur les lieux on nous proposent du thé, plus tard on nous apportent de quoi déjeuner et de rester dormir car le vent souffle toujours aussi fort.
Un ingénieur du chantier nous propose lorsque l'on sera à Yazd de s'arrêter chez ses parents où il vit avec sa soeur. Après avoir passé une meilleur nuit, on reprend la route (gravillonné et sablonneuse), petite pause pour visiter un ancien caravansérail, le paysage est beau mais à trop le regarder j'en oublie de faire attention et lors d'une descente la roue avant s'enfonce dans le sable et oui ma première chute avec les bagages renversés, mais le vélo n'a rien et moi pas grand chose. Plus loin on s'arrête dans un village pour grignoter et le couple qui a réouvert son magasin exprès nous proposent de manger chez eux.Arrêt le soir à Nadushan et les policiers nous indiquent un endroit où l'on peut camper : un petit parc avec une belle pelouse des wc un point d'eau, parfait.
(apparemment toutes les photos ne passent pas, désolé)
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