Inde Cochin

Après avoir continué de rouler, en demandant parfois aux gens la distance jusqu'à la prochaine ville, les réponses varient du simple au double donc il ne faut pas trop s'y fier, c'est comme pour la recherche d'un endroit pour dormir, on me dit qu'au prochain village il n'y aura pas de problème arrivé dans ce village les personnes me disent qu'il n'y a rien mais c'est sûr au prochain village et ainsi de suite... Le changement après l'Iran est flagrant, les personnes, malgré de belles rencontres, sont moins accueillantes plus distantes, je trouve qu'il n'y a pas de respect et il n'y a jamais (ou rarement) de service rendu; ici on vous propose le thé mais ce n'est jamais gratuit, ce ne sont que des rabatteurs, certains ont même l'allure de policiers : ils vous sifflent dessus pour au final vous proposer un verre ou ils vous demandent si vous avez manger (on croiraient qu'il vous invitent) et ils vous proposent de vous asseoir, le restaurant est juste derrière et bien sûr si vous conssommez vous payez. Ou alors si vous mangez, ils (les serveurs) sont très souvent à côté de vous (très proche), à peine finit ils débarrassent ou aussi, d'avoir l'addition avant d'avoir finit de manger. Très souvent lorsque les gens me voient avec le vélo, la première question c'est combien de roupies ? en montrant le vélo, j'en suis rendu à avoir divisé par 10 le prix ou de dire qu'on me l'a offert. Donc après avoir avancé dans ce concert de klaxons, j'arrive à Ernakulam (qui touche Cochin). Je me suis posé quelques jours, coup de mou physique et moral, des envies de rentrer ou de prendre un billet pour la nouvelle-zélande, un peu marre du vélo; cela doit être le cumul de la tension à rouler dans ce pays. Je sais que si j'avais l'occasion de revenir en Inde, je ne le ferais pas à vélo et si possible pas seul. Je prends juste une journée pour aller à Fort Cochin, bord de mer filets de pêcheurs, beaucoup de touristes (cela faisait un moment que je n'avais pas vu de "blancs"). Balade sans plus, peut-être un manque d'envie. Je décide de repartir après 4 jours de repos (et de réflexion).